El rap no está muerto

El rap no está muerto (Le rap n’est pas mort) !

Si toi aussi tu penses que la musique c’était mieux avant, je te suggère d’écouter l’émission de radio « La cuarta parte » animé par le rappeur Frank T, sur RNE Radio 3 (la radio publique espagnole).

Grâce à cet excellent programme, tu peux notamment découvrir de très bons groupes tel que Mbassa qui vient de sortir un album intitulé : « Mbassita ».

Justement, ce disque marie avec talent flow « à l’ancienne » et sons actuels. Nous sommes bien en 2024, pas de nostalgie. On a même droit sur certains titres à des refrains accrocheurs – comme dans « Mañana » – sans que l’on tombe dans la variété facile.

Les paroles pour peu que je les comprenne me semblent dignes d’intérêt, nous ne sommes pas dans la frivolité. Il s’agit de rap conscient, oui, mais on ne donne pas de leçon non plus.

L’album est plutôt court – 29 minutes – mais ce sont des minutes très bien employées et si j’osais – et je vais oser donc – je dirais que l’Espagne est l’autre pays du rap.

#rap #Espagne | MBASSA – Mbassita (2024)

Vous aimez Maxwell ? Vous aimerez ce titre de Jeff Owens

Voilà un titre qui redonne foi en la musique. Avec ses intonations de voix faisant penser au chanteur de nu-soul Maxwell, manifestement, Jeff Owens se débrouille plutôt bien. Il le prouve clairement avec ce titre soul qui donne envie de tomber amoureux de la terre entière. 💚💙💜🖤🤎🤍🥰

#soul #USA | JEFFREY OWENS : « I Just Want You To Know »

Let’s stay at home a little longer

This is the English adaptation of one of my previous poetry called « Restons encore un peu chez nous ».

However, I’m almost sure there are still grammar and spelling mistakes. So feel free to comment if you find some or for anything else, thanks!

Whatever, I hope you will enjoy it anyway, because I love you all. 🤎🤍


Today, nothing is as usual
It seems like people have disappeared
Anyway, it’s not that disturbing
Finally, we find it relaxing.

We are ready to love each other
Let’s take advantage of this to get closer
We will do everything to forget.
This situation will encourage us
to touch and kiss each other.

Life outside actually doesn’t matter to me.
I don’t care much about these circumstances,
Whatever, I can’t act, I can only obey,
I guess everyone suffer as well.

We take off our stuffy clothes
Slowly, I discover your body.
You discover mine too.
Now, our senses are free.
Belly to belly, let’s take this path.

The air is so pure outside,
And the nature turns green.
Even if we have to stay inside,
I don’t feel anything oppressive.

Legs against legs. Face to face.
Our lips together. We’re alone now.
We forgot the world outside.
We go to another universe.
A beautiful parallel universe.

On television, always the same sad news
Images of unhappy and hurt people.
But on the radio, a sweet melody is heard
Those sound that enchant us.

Love is not an empty word.
Our skins now merge.
We let ourselves be carried away
By affection. In the darkness.
Our nights are not scaring us at all.

Now we decide to move away
from those fake kings, those true criminals.
This place is maybe not the paradise
But let’s act to make this happens.


(October 2023)

Published under the Creative Commons licence (see below).

Amour

L’amour ne rime pas avec toujours
Il rime souvent avec de jolis discours
Quand pour l’autre, on accourt
Puis nous réponds : « cours toujours »…

L’amour est tellement impitoyable
Que jusqu’au bout, il nous traque
Que nous soyons fait comme des rats,
Que la seule option soit que l‘on craque !

L’amour est très égoïste
Dès qu’il voit que l’on existe
Il espère que l’on insiste,
Puis son existence nous attriste…

L’amour n’est que désirs
Au point de nous envahir.
Tous les hommes aspirent
À cette promesse d’en jouir.

Pas question de deal
En lui, rien n’est subtil
Il visera dans le mille
Se défiler sera inutile

L’amour n’a qu’une seule arme
Nous noyer sous nos larmes
C’est cela quand agit le charme
Tout ça se termine en drame.

L’amour, c’est comme un feu d’artifice
Les hommes fous le chérissent
Les hommes censés le haïssent
C’est un sentiment loin d’être lisse…

…qui inspire tant de questions,
qui provoque tant de réflexions
Pourtant, lui préfère l’action
À en provoquer des frictions.

Ses serres sont comme une prison
L’amour n’offre plus aucun horizon
Autant oublier toutes ses convictions
Ne nous obstinons pas. Obéissons.

Finalement, l’amour est un beau tumulte
Qui nous fait tous nous sentir adulte
Il est comme une pierre que l’on sculpte
Jusqu’à ce qu’elle nous semble moins brut.


(texte écrit il y a quelques années, mais terminé en avril 2023…)

Ce texte est mis à disposition selon la licence Creative Commons.

Quelques citations, car il m’en reste (volume 3)

Je vous offre encore quelques citations, car je sais que vous les appréciez beaucoup. 😉

L’amour c’est comme les chamalows, on aime beaucoup ça, même si à la fin, ça finit toujours par écœurer.

L’opportunisme, ça paie bien… Ça peut coûter cher aussi.

La curiosité est un vilain défaut. Mais pas aussi vilain que de n’avoir aucune curiosité.

Le manque de tolérance dont nous faisons preuve est plus que fâcheux ! Pourtant, nos yeux jouissent des mêmes cieux.

Le véritable ami est celui qui vous parle avec raison, non pas celui qui vous donne raison.

Ne pas se sentir vaincu. Ne pas se sentir vainqueur…

Pas besoin d’être un roi pour se prendre pour un prince.

La politique, c’est comme les couches. Quand ça sent mauvais, c’est qu’il est temps d’en changer.

Ce qui il y a de plus beau dans le sommeil, ce sont les rêves…


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Quelques citations (volume 2)

Comme je vous aime et que je vous dois bien ça, je vous fais part d’une deuxième liste de citations de mon crû. Bonne cogitation… ou pas.

Il n’y pas de joie si l’on ne croit pas.

J’ai resserré les mailles de mon filet, la pêche devrait être bonne…

Je ne vaux peut-être pas grand chose, mais je sais ce que je vaux.

Là où nos corps sont rois.

Les médias aux ordres : divertir, endormir, abrutir.

N’oublie pas d’où tu viens, même si tu penses savoir où tu vas.

Quand je ne pense pas à toi, je dors sur mes deux oreilles… Sinon dur est le réveil.

Je ne sais rien… Toutefois, je ne suis pas ignorant.

L’idiot supposé est peut-être celui qui pourrait rire des intelligents déclarés. (Attention aux personnes trop hautaines.)


Ces citations sont mises à disposition selon la licence Creative Commons.

Quelques citations.

Voici ici quelques citations de mon cru. Elles valent ce qu’elles valent, mais j’espère qu’elles vous feront méditer un peu… Ne serait-ce que quelques minutes. 🙂

Au lieu de chercher, jouissons ! (Parce qu’il y aura toujours une guerre quelque part).

Beaucoup de médias : c’est peut-être vrai. C’est sûrement faux.

C’est toi que je veux, et personne d’autre, car tu es mon univers. L’enfer, ce sont les autres, et moi, je préfère – à l’enfer – la beauté de l’univers…

Ce qui me tient éveillé ?… L’espoir !

Dieu accepte ceux qui décident de l’accepter.

Une citation amusante (ou pas) : dans la vie, faut pas se prendre la tête, sinon, tu termines en sucette…!

Être injuste envers les faibles, faible avec les injustes : triste politique.

Faisons l’amour. Tout le temps.

Faisons preuve de sagesse en essayant de ne pas s’énerver… Sauf si cela est justifié !

Il faut se méfier des gens qui vous tapent un peu trop fort dans le dos. (Attention aux personnes trop insistantes.)


Ces citations sont mises à disposition selon la licence Creative Commons.

Fermez-là.

Quand tu n’as plus rien à dire ou à écrire
Rien de telle qu’une bonne polémique
Afin que les médias te donnent la réplique
Ça se veut politiquement incorrect
Ça déverse publiquement sa haine
Attention : liberté d’expression !

Plus besoin de justice, ni de verdict
Pour juger maintenant, une bonne vindicte
C’est à celui qui condamnera le plus vite
La présomption d’innocence, on la nique
On se met à quatre pattes, tant qu’on participe
Bientôt la peine de mort sur ton réseau merdique !

Pour appâter le chaland, on lui conte de belles histoires
Des témoins qui pleurent en direct, on doit y croire
Les méchants ? Eux n’ont même pas le droit au parloir
Sur ton écran, les gentils sont là pour t’émouvoir.
Que l’on se rassure, la police fera bien son devoir :
Avertissement aux séditieux, ils risquent l’abattoir.

Mon téléviseur est rempli de chroniqueurs
Flattés par de misérables journalistes en chaleur
Inutile d’avoir fait des études, quelle horreur !
Communicants, people sans intérêt, un vrai thriller
Hélas, le dîner de cons est bien réel entre partouzeurs
LCI, CNews riment avec bouse, mais ça n’attire plus les mouches.

Tous les jours, en permanence, la France doit avoir peur,
Qu’elle s’enferme à triple tours, il pourrait arriver un malheur
Les rues sont pleines de violeurs, de gens venus d’ailleurs,
La solution : condamnation immédiate pour tous ces mineurs.
C’est la réalité, puisque qu’on nous l’assène à toute heure,
Par des politichiens racoleurs, c’est le festival des mauvaises odeurs.

Bazardons tous ces torche-culs, ces médias irresponsables,
N’assistons plus à ces grimaces de singes misérables
Cessons d’être complices de ces discours pitoyables
Sortons de notre condition de spectateurs influençables
Une fois le public parti, ils ne seront plus que des minables.
Prouvons à ces baltringues qu’ils seront indésirables.


(février 2021)

Ce texte est mis à disposition selon la licence Creative Commons.

Restons encore un peu chez nous

À lire de préférence le soir…


Aujourd’hui, rien n’est comme d’habitude
On dirait que les gens ont soudain disparu
Peu importe, ce n’est pas si dérangeant
Finalement, je trouve que c’est reposant.

Nous sommes prêts à nous aimer
Profitons-en pour se rapprocher
Nous allons tout faire pour oublier,
Cette situation va nous encourager
À se toucher, à s’entremêler.

La vie en dehors à vrai dire m’indiffère
Ces circonstances en rien n’interfèrent,
Je ne peux agir, je peux juste obéir
Tous les autres doivent aussi subir.

Nous enlevons nos tissus étouffants
Nous découvrons nos corps, lentement,
Nos narines, nos oreilles en se frôlant
Nous incite à redécouvrir nos sens,
Ventre contre ventre, nous allons de l’avant.

L’air est si pur, au-dehors
De vert, la nature se colore
Pas grave, nous ferons sans
Je ne sens rien d’oppressant.

Nos jambes s’entremêlent, nous nous aimons
Nous nous aventurons, en chacun nous entrons
Nous sommes solitaires, nous nous ébrouons
Nous quittons doucement cet univers, nous jouons
Rejoignons le monde parallèle. Nous rions.

À la télévision, les infos défilent sans répit
Bien tristes les gens que tout cela terrifie.
De la radio proviennent des musiques,
Des sons qui nous enivrent à l’infini.

Nos cellules n’ont pas peur de se mélanger
Elles parcourent nos épidermes jusqu’à fusionner
Dans la pénombre, laissons-nous emporter
Cette affection ne nuit pas, laissons-la germer.
Nos nuits sont plus belles que vos journées.

Délaissons les dominateurs, les mauvais esprits
Les profiteurs, ceux qui n’ont qu’un cœur assombri.
Cet endroit n’est probablement pas le paradis
Agissons pour que ça le devienne petit à petit.


(mai 2020)

Ce texte (confiné) est mis à disposition selon la licence Creative Commons.